Les français et le vieillissement

Comment les Français se voient-ils vieillir ?

L’entreprise Adhap Services a souhaité interroger les Français sur la façon dont ils se voient vieillir à travers une enquête réalisée par l’IFOP. L’enquête a été menée en mars 2017, auprès d’un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Parmi les résultats de cette enquête, on retiendra que pour plus d’un Français sur deux, la première source d’inquiétude est la perte d’autonomie (57%) avec un ressenti plus prégnant encore pour les personnes de 50 ans et plus (66%). Alors que 9 français sur 10 souhaitent vieillir à domicile, seuls 37% pensent que cela sera possible. La perte de ressources financière est en effet la 2ème préoccupation des français (32%) davantage relayée par les personnes actuellement à la retraite (45%). Une inquiétude qui conduit 53% de l’échantillon à se déclarer prêt à avoir accès au travail dissimulé par nécessité financière.

Résultats de l’étude

Les français inquiets face à la perte de mémoire

Une autre enquête IFOP fait apparaître que plus d’un Français (de 25 ans et plus) sur deux, connaît dans son entourage une personne ayant connu une perte de mémoire susceptible d’affecter sa concentration au quotidien (53%). 18% connaissent même plusieurs personnes dans cette situation. Plus de 4 personnes sur 5 ayant des proches affectés par ce phénomène estiment que leur intensité était importante (82%), un tiers allant jusqu’à parler de baisses très importantes (30%). L’environnement anxiogène autour de cette pathologie avive les craintes d’être soi-même touché par une baisse de mémoire. Plus des trois quarts des Français âgés de 25 ans et plus (76%) craignent en effet d’être concernés par une baisse de mémoire, ce qui témoigne de l’ampleur de ce problème de société. Il est intéressant de constater que chez les plus jeunes également, cette inquiétude est fortement ressentie : près de sept Français sur dix âgés de 25 à 34 ans en témoignent (69%). En outre, même les personnes qui n’ont pas des proches affectés craignent majoritairement une potentielle baisse de leur mémoire à l’avenir (63%). Cette crainte est donc ancrée au sein de l’ensemble de la société française.

Les résultats de l’étude